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42Il semble que les Juifs, en particulier leurs masses, n'avaient pas unevéritable conception au sujet du Dieu et de la religion que les Musulmans l'ont eu d'Allah et de l'Islam. Chaque fois que le peuple d'Israël a prospéré et a réussi dans ses guerres, il reconnait Dieu et L'adore ; mais lors des circonstances défavorables, il L'abandonne et Le substitue par le dieu d'une nation forte et plus prospère tel qu'il l'adopte et adore son idole ou image. Une étude attentive de l'Ecriture hébraïque montrera que le Juif ordinaire considère son Dieu parfois plus fort ou supérieur et parfois plus faible que ceux auxquels croient d'autres nations. Leur rechute très facile et réitérée dans l'idolâtrie prouve que les Israélites avaient à peu près la même idée au sujet de leur El ou Yahwah, comme les Assyriens avaient de leur propre Assur, les Babyloniens de Mardouk, et les Phéniciens de Baal. À l'exception des Prophètes et Soufis, les musulmans de la Torah ;les Israélites suivant la loi mosaïque, ne se sont jamais soulevés au niveau supérieur de la sainteté de leur religion, ni de la véritable conception de leur Dieu, afin de la comprendre. La foi en Allah et la conviction et croyance fermes en une vie future au-delà de celle mondaine n'a pas été enracinée et implantée dans l'esprit et le cœur de ce peuple-là.Quel contraste, alors, entre les Musulmans du Coran, les croyants de la loi mohammadienne1, et les Musulmans de la Torah ou de la Loi de Moïse ! A-t-il jamais été vu et prouvé qu’un peuple Musulman aabandonné sa mosquée, son Imam, et son Coran, et embrassé une autre religion et reconnu qu'Allah n'est pas son Dieu ? Jamais ! Il est extrêmement improbable qu'une communauté Musulmane, tant qu'elle est 1 Le terme « mohammadienne » est utilisé ici pour le distinguer de la loi mosaïque, qui appartient tous deux à Allah. (L’auteur).